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Samir Nasri est devenu papa : “Aujourd’hui, j’ai envie de montrer l’exemple”

Suspendu un an pour dopage, Samir Nasri a signé le 31 décembre avec le club londonien de West Ham. Le Marseillais de 31 ans a fait son retour en match début janvier 2019. Il vit ce come-back comme une seconde chance. C’est un jeune homme apaisé que nos confrères de L’Équipe ont rencontré. Un jeune homme qui a profité de cette longue pause dans sa carrière pour devenir papa.

Tout est restant discret sur le nom de sa compagne et le sexe de leur bébé, Samir Nasri évoque sa paternité nouvelle dans cette interview : “Aujourd’hui, j’ai un enfant et j’ai envie que, d’ici à un ou deux ans, lorsqu’il commencera vraiment à comprendre, il puisse aussi entendre des choses positives sur son père. C’est tout. Et puis, c’est pour moi, aussi, tout ça. J’ai vraiment cru qu’on m’avait enlevé ce que j’aime le plus au monde. J’ai compris certaines choses. On m’offre une nouvelle chance à West Ham et tout le monde n’a pas de deuxième chance dans la vie.

Samir Nasri reconnaît une nouvelle s’être parfois comporté comme “un petit con” et avoir manqué de sérieux dans sa carrière. Mais il ne regrette rien : “Je n’ai pas vraiment eu de jeunesse. Je suis devenu pro à 17 ans. J’étais international à 19. Je n’ai pas eu cette adolescence au cours de laquelle tu fais des bêtises, tu apprends, tu vis. Je me suis rattrapé. Je n’ai pas voulu faire comme certains footballeurs : me marier très tôt, avoir des enfants très tôt. J’ai voulu vivre. C’est ce que j’ai fait. (…) Encore une fois : aujourd’hui, j’ai un enfant, j’ai envie de montrer l’exemple.

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On m’offre une nouvelle chance à West Ham et tout le monde n’a pas de deuxième chance dans la vie

Pour rappel, Samir Nasri avait été écarté par Didier Deschamps de l’équipe nationale en 2014. Dans la foulée, le Marseillais annonçait mettre un terme à sa carrière internationale. En février 2018, l’UEFA le suspend pour avoir reçu une perfusion de vitamines dans une clinique de Los Angeles en décembre 2016. Samir Nasri plaide toujours la bonne foi : “J’étais en vacances en famille, aux alentours de Noël, et je suis tombé malade. Pendant deux jours, je ne suis pas sorti de ma chambre. Je souffrais de vomissements, de gros maux de tête, de coliques. J’appelle un ami pour qu’il me trouve un médecin. Impossible en raison de la période festive. Il me parle d’une clinique qui fait cela. J’ai dit OK. Je ne connaissais pas le règlement. D’ailleurs, cela devrait servir à tous les jeunes joueurs : quand on vous donne le livre sur les règles antidopages, lisez-le.

En 2019, il embrasse ce retour sur les terrains avec humilité et gratitude : “L’entraîneur [Manuel Pellegrini] avec lequel j’ai déjà travaillé [à Manchester City entre 2013 et 2016, NDLR] me reprend. Il est là, il croit en moi. J’ai envie de lui rendre cent fois la pareille. Cent fois.

Retrouvez l’intégralité de cette interview sur L’équipe.fr

Thank you and goodbye 2018. This year was bittersweet, you took away my first love but also taught me to never take what you do and love for granted, to value it every day. Finally i can say hello to 2019 a better all rounded, grounded and grateful person who is ready to be back doing what i love most week in week out. Thank you god for my second chance and thank you for reuniting me with my old manager Pellegrini and new club like West Ham. Thank you to all the fans who have supported me through a tough year. I hope to make you hammers proud and will give it my all!

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